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A Eléonore Déchamp
Description
Informatique basique
Au bord d'une mer calme aux vagues éternelles,
Entourée au lointain de contrées solennelles,
Eléonore marchait sur le sable trempé,
Et frôlait l'écume bleue de ses pieds légers.
Les mouettes passaient souvent près de ses cheveux d'ange
Qui flottaient, comme un drapeau que le vent dérange.
Et les parfums marins embaumaient son corps nu,
La lumière dansait sur sa taille menue...
Eléonore marchait, divine et rêveuse,
Et sa beauté insolente rendait malheureuse
La Nature, qui la contemplait avec envie :
Les fleurs tremblaient d'innombrables jalousies.
- Et moi, couché au loin, humant une limoselle,
J'épiais fixement la jolie demoiselle ;
Je n'osais aborder la belle enchanteresse
Car on n'arrête pas la marche d'une Déesse.